Ce matin
Le train est arrivé dans un crissement strident qui vous
font perdre l'équilibre,
Une odeur se dégageait des roues qui frottent sur
l'acier tandis que le train s'arrêtait doucement.
Je jette alors un regard sur ma droite et me dirige vers
les portes qui s'entrouvrent,
Elle est passée comme un vent de parfum à mes narines
encore meurtries,
Ses cheveux filaient doucement le long de son cou et
semblaient emmener dans leur danse,
Les rêves à peine éteints de la nuit, ça été comme un
songe éveillé sur un air de partance.
Elle s'est assise près de la fenêtre un journal à la
main,
Sa tête se penchait parfois pour apprécier les caresses
d'un soleil radieux,
Elle avait un sourire innocent dans la lumière des
rayons gracieux,
Je l'ai observée un sourire aux lèvres, en pensant aux
instants de grâce
Qui passent comme un vol d'oiseau dans nos cieux, calme
et réconfortant,
Fort de cette magie qui vous font perdre la notion du
temps,
Ainsi, sur le paysage qui se dessinait dans un
"tchoutchou" monotone
J'avais cueilli un soupçon plein de vie au fond d'un
regard,
Et pour qui, je pose quelques mots à présent, en
oubliant de dire au revoir.