Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au fil de la plume
5 janvier 2009

Sommeil de nuit

Il est quatre heure moins le quart et je suis surpris de constater l'heure, une heure si "au milieu de la nuit", une heure entre chien et loup, une heure qui fait partir le sommeil comme un vent écarterait la brume, et pourtant il y a peu, je fermais les yeux pour rejoindre Morphée. Étrangement j'ai les doigts qui me jouent des tours et des envies d'écriture, des envies qui laissent sur les notes du clavier comme une trace indélébile. Une trace qui mérite d'être écrite, comme de ces matins où l'on se sent l'âme vagabonde et qu'il ne faut pas laisser échapper. Et c'est à toi que je pense, peut être en ai-je rêvé, peut être simplement la journée passée, peut être tout simplement ce goût d'aventure qui fait traverser le paris en prenant un train de nuit... je ne sais...

 

J'ai cette image en tête et mes premières pensées se font danse, Tango, échange et sourire, je pense à cette photo, une photo prise il y peu et pourtant j'imagine qu'on peut la retrouver à toutes les époques, à tous ces moments présents où le regard se fait "deux". De ces moments qui se veulent en eux-mêmes : beaux, simples et à partager... A partager, comme une après midi simple où les chats se cajolent, un moment dans l'intimité de chacun, un moment qui se veut matin, un moment qui s'écrit une nuit dans Paris.

 

Il y a du bon à vivre et à laisser ici quelques mots, comme ce sourire qui s'écrit alors que se joue un dernier Tango, avant que les mains ne se rejoignent pour applaudir et briser dans leur éclat l'instant de ce sourire, un moment suspendu entres deux eaux, entre deux jours, là au milieu de la nuit, c'est un peu ce moment qu'on retrouve en regardant le chef d'orchestre lorsque, tendant la main et ne mesurant pas encore le tempo, l'orchestre attend dans un souffle le départ ou la note final, peu importe, il est de ces moments qui restent inscrits parce qu'on veut bien les écrire. Ils font partie de ces peuplades de l'éphémère, et, par leur nature, donnent à l'œil qui se pose sur l'un d'entre eux, un parfum intemporel sur une note de douceur, de calme et de repos.

 

__16

Publicité
Publicité
Commentaires
Au fil de la plume
Publicité
Publicité